J’ai aussi apporté ma contribution au salon en animant deux ateliers ouvert à une dizaine de participants pour public d’enfants et d’adultes. Retour sur images :

Feutres, crayons – aquarelles et pinceaux -réservoirs en main, nos jeunes dessinateurs ont découvert de nouveaux outils avec lesquels ils ont pu jouer – et qu’ils ont bien apprécié – pour croquer avec délectation les Petits Riens du jardin du presbytère. Chacun.e est reparti heureux avec son carnet Leporello bien rempli !

Le lendemain, vendredi 10 mai, le jardin du Presbytère accueillait la belle performance dansée d’Aenor Mauny et Clara Anguenot : une belle opportunité pour l’atelier-adultes d’affûter son regard et de se lancer dans une nouvelle manière de dessiner, le plus souvent inédite et surprenante pour chaque participant.e !
Il n’est pas facile de capturer le mouvement en quelques signes graphiques et/ou colorés, quand cela exige de la part du dessinateur lâcher prise et rapidité… N’est-ce pas ? Mais quels beaux résultats au final ! Et ça, on peut dire que c’est bien du dessin sur le vif !

Après l’énergie et la poésie de la danse, nous nous sommes confrontés à la quiétude et la profondeur du paysage en allant dessiner sur le motif dans le jardin situé au-dessus de la plage , face au château du Nessay.
La vue y est magnifique ! À droite sur la plage, les 111 cabines du Béchet de Saint-Briac, métamorphosées par l’artiste Christophe Cuzin, rappellent le nuancier des variations subtiles de ces superbes bleus qu’offrent le ciel et la mer de Saint-Briac. Comme si la palette du peintre s’était échappée de l’atelier pour rejoindre et intégrer le paysage dont elle est normalement un des outils de représentation.

Quand Leporellos et panoramas vont ensemble , cela crée de bien agréables surprises ! Chaque participant.e a bien joué le jeu du dessin nomade, sur le motif et sur le vif !

Pour finir cette séance d’atelier, notre « cerise sur le gâteau » a pris la couleur bleue des cyanotypes !
Avant de nous séparer, chacun.e a pu s’essayer à dessiner un bout de paysage sur un support transparent à l’aide des stylos spéciaux et opaques que j’ai l’habitude d’utiliser pour mes Petits Riens cyanotypes.

« La chose que construit le regard », la plus belle définition du dessin !