Ouest France. 28 novembre 2019

Quelques erreurs se sont incidemment glissées dans l’article d’Ouest France et je me dois d’apporter quelques corrections et précisions : c’est bien sûr l’association LES AMIS DU MANGUIER qui organise les résidences Artistes en Arctique et non l’association Kombini, que je ne connais d’ailleurs pas et dont je découvre le nom pour la première fois !
https://lemanguier.net.
L’hiver, le bateau se laisse bien prendre dans les glaces au sud de l’île d’Akunnaaq, mais trois quarts d’heure de marche dans la neige pour traverser l’île et se rendre au village suffisent déjà bien assez comme ça pour nous couper de la solitude polaire.
Enfin, quand il faut aller chercher l’eau potable , nulle source d’eau chaude comme en Islande, mais celle d’un lac d’eau douce dont on fait un trou dans la glace avec cet outil, que l’on appelle un TOK, et que j’ai dessiné lors d’une séance de pêche sur la banquise. (nb: aalisagaq veut dire poisson en Kalallisut). Dernière précision: les gens du village vont chercher l’eau potable au même endroit, une marque est toujours visible pour repérer le trou où l’on va puiser l’eau.