12 – 14. II. 2019 : le grand départ vers l’Arctique

Je sais que, depuis mon retour, vous êtes nombreux à attendre des nouvelles de mes Petits Riens. Comme cela fait juste deux mois aujourd’hui que je m’envolais vers le Groenland dans le bel avion rouge d’Air Greenland, je voudrais profiter de cette date anniversaire symbolique pour commencer à partager mes dessins avec vous tous, amis ou inconnus qui vous intéressez à cette aventure, qui me soutiennent et m’accompagnent depuis le début de ce magnifique projet des Petits Riens en Arctique. Alors, commençons doucement depuis le début…
Grand soleil à Rennes pour saluer mon départ et descente dans les nuages vers Paris.
Mon inquiétude au sujet du court délai de ma correspondance vers Copenhague était justifié : mes bagages n’ont pas suivis et sont restés à Paris . Le voyage commence avec le stress de ne pas les récupérer à temps pour le grand départ vers le Groenland !
Ma valise est pleine : j’emporte avec moi les dessins et Leporellos que les enfants des écoles de Bécherel et de Saint-Grégoire ont préparés pour les offrir aux écoliers que nous allons rencontrer au village inuit d’Akunnaaq. J’ai aussi 60 mètres de papier Vivaldi blanc, gris et crème, déjà pliés en accordéon. Canson m’a gentiment envoyé plusieurs jolis carnets Artbook de différentes dimensions et d’autres plus petits, pour les enfants des ateliers. Faber Castell m’a tout aussi aimablement envoyé des pochettes de stylos et de crayons de toutes sortes que je vais pouvoir éprouver au grand froid..
Et voilà l’équipe au complet à Copenhague !
J’ai retrouvé Roxane, Cécile et Cléa dans le même avion au départ de Paris. C’était amusant de voir Cléa porter la doudoune grise et rouge en duvet d’eider que je lui avais prêtée. J’avais un peu l’impression de me voir, quelques années pus tôt…
Eric, qui vient de Marseille, nous rejoint plus tard dans la soirée, suivi enfin de la livraison de ma valise au milieu de la nuit. Ouf !
Comme nous partageons une grande chambre à l’Urban House Meininger, nous prenons le temps de refaire ensemble nos bagages pour tenter de dispatcher au mieux les excédents de poids. Nous examinons ensemble toute sortes de stratégies pour ne pas nous retrouver avec une facture exorbitante de surplus de bagages car le poids est très limité en partant sur le Groenland. Toutes les poches de nos vêtements sont remplies à bloc. Nous sommes tous excités comme des puces par le départ imminent et une complicité espiègle s’installe déjà entre nous .
avec un coup de coeur pour ton gros « poisson » rouge bien à toi >
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